Gabrielle Jarzynski a 34 ans.
Elle vit et travaille à Paris. Elle a écrit son premier livre Bout de Ficelle, un recueil de poésie, objet d'art, en novembre 2013.
Elle est publiée dans diverses revues littéraires (l’Intranquille, revue Métèque, Irreverent, Behind Journal desÉd. Derrière la Salle de Bains, Paysages écrits, revue Les Impromtus, Spasme, etc.)
A publié en 2015, Affamé et Le Réveil deux textes courts aux Éd derrière la salle de bains.
En 2016 et 2017 elle présente deux nouveaux livres d'artiste, La Mue (accompagné des photos de Lucie Linder) et Le Miroir (accompagné des encres d’Eric Demelis).
A publié en juin 2016, Un champ de tulipes (texte illustré par Isabelle Cochereau) aux Éd. Littérature Mineure.
Un vendredi Matin, chez les éditions A-over illustré par l'artiste Smith Smith alias Fred Drouin est sorti en mars 2017.
Elle signe sa première installation sonore au Point Éphémère en mars 2017.
En 2018, elle multiplie les collaborations artistiques. Dans cette direction, elle publie deux livrets aux Éd. de l’aigrette, accompagnés de différents artistes.
Dans le cadre du 20ème anniversaire du printemps des poètes, en partenariat avec le Plus Petit Cirque du Monde et la ville de Bagneux, elle présente en mars 2019, avec l’éclairagiste Philippe Gladieux, Światełko, un poème de lumière.
Son dernier projet ; La Sans Tête, un livre d’art de quinze dessins originaux de Pat Andrea, gravés sur bois par Jean-Marie Picard accompagnés des textes poétiques de Gabrielle, publié chez les éditions Médium Rare en septembre 2019.
Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
Mes enfants.
Que sont devenus vos rêves d’enfant ?
Ils se dessinent et prennent de plus ou moins jolies formes.
A quoi avez-vous renoncé ?
Je ne renonce jamais.
D’où venez-vous ?
Laon (Picardie, 02).
Qu’avez-vous reçu en « héritage » ?
La liberté & la mélancolie.
Qu’avez vous dû “plaquer” pour votre travail ?
Mon confort psychologique.
Un petit plaisir — quotidien ou non ?
Le café entre 8h et 11h & de temps à autre une pause bistrot en fin de journée.
Qu’est-ce qui vous distingue des autres écrivains ?
Mon travail.
Comment définiriez-vous votre approche du corps dans votre écriture ?
L’empreinte d’un corps sexué et sexuel, l’errance d’un corps embrasé et
malmené, dans la jongle d’un paysage urbain / dépeuplé / flamboyant /
surréaliste / rural .
Quelle fut l’image première qui esthétiquement vous interpella ?
La séquence finale d’explosion du film « Zabriskie Point », j’ai pleuré de beauté.
Et votre première lecture ?
« L’étranger » d’Albert Camus et « L’Iliade et l’Odyssée » d’Homère.
Quelles musiques écoutez-vous?
Celles de ma playlist, découverte de la semaine de Spotify !
Quel est le livre que vous aimez relire ?
Des poèmes ou des extraits de livres piochés au hasard dans ma bibliothèque.
Quel film vous fait pleurer ?
À peu près tous les films que je regarde en ce moment.
Quand vous vous regardez dans un miroir qui voyez-vous ?
Gabrielle.
A qui n’avez-vous jamais osé écrire ?
Mon père.
Quel(le) ville ou lieu a pour vous valeur de mythe ?
Les lieux de culte.
Quels sont les écrivains et artistes dont vous vous sentez le plus proche ?
Je ne dirais pas “proche” mais plutôt ceux qui communiquent avec ma
liberté d’être. Pour n’en citer que quelques uns : Duras, Sylvia Plath,
Antoine d’Agata, Cocteau, Eluard, Sade, Ren Hang, Van Gogh, Bataille,
Araki, … , la liste est follement longue !
Qu’aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ?
De la légèreté.
Que défendez-vous ?
La liberté d’être.
Que vous inspire la phrase de Lacan : “L’Amour c’est donner quelque chose qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas”?
Une phrase de Jung : « La rencontre de deux personnalités est
comme le contact de deux substances chimiques : s’il se produit une
réaction, les deux en sont transformés. »
Que pensez-vous de celle de W. Allen : “La réponse est oui mais quelle était la question ?
Se perdre et se retrouver.
Quelle question ai-je oublié de vous poser ?
Vous désirez un verre d’eau ?